L’ancien président Obama avait toujours prévu de modeler sa vie post-présidentielle après les ex-présidents, comme George W. Bush, qui peint, ou Jimmy Carter, qui construit des maisons pour les pauvres.
Il était, a-t-il dit l’autre jour, “déterminé à suivre une sage tradition américaine d’ex-présidents sortant de la scène politique, faisant place à de nouvelles voix et à de nouvelles idées”.
Il s’avère que les enjeux sont trop élevés pour rester au-dessus de la mêlée
Vendredi, lors d’un discours devant des étudiants de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign et samedi lors d’un rassemblement à Anaheim pour les partisans des candidats démocrates au Congrès dans les districts contestés du sud de la Californie, Obama a clarifié la situation.
Depuis que Trump a passé sa présidence à dénigré Obama, à démanteler son héritage politique petit à petit et à faire en sorte que les racistes se sentent à nouveau en sécurité, Obama, le Sleek Dog, dont les manières distantes sont légendaires, s’est carrément envolé.
Il a appelé Trump sans vergogne, un alarmiste, un démagogue promettant «des solutions simples à des problèmes complexes». Un agresseur. Il a accusé Trump de «corruption toxique», responsable de la «descendante spirale» du pays.
Il a accusé un Congrès Républicain sans issue, d’avoir permis à Trump de saper les alliances internationales du pays, de se confier au président russe Vladimir Poutine – “l’ancien chef du KGB”.
“Dans une démocratie saine”, a déclaré Obama, “il y a des freins et des contrepoids sur ce type de comportement, ce genre d’incohérence, mais pour le moment il n’y en a aucun”.
Nous sommes dans un moment où personne ne se soucie du sort de la nation ne peut s’asseoir confortablement.
Obama s’est promené sur scène ce samedi, habillé avec désinvolture en pantalon et en chemise. Il était moins cinglant qu’il ne l’avait été la veille dans l’Illinois. Contrairement à notre président actuel, ce n’est tout simplement pas dans sa nature.
«Nous ne pouvons résoudre aucun problème si nous ne travaillons pas ensemble», a déclaré Obama. «Les politiciens sont toujours tentés pour leur propre gain et les gens au pouvoir d’essayer de voir s’ils peuvent diviser les gens, les boucs émissaires, les opposer, parce que lorsque cela se produit, le gouvernement ne fonctionne pas et les gens reste cynique et décide de ne pas participer.
«Et quand les gens ne participent pas, ce vide est comblé par des lobbyistes et des intérêts particuliers et nous entrons dans une spirale descendante où les gens se découragent et pensent que rien ne va faire la différence. Et c’est malheureusement la spirale sur laquelle nous sommes depuis deux ans.
«On peut sentir que les gens disent:« Assez, c’est assez », a déclaré Obama ce samedi. “Nous allons lancer nos pantoufles de chambre, nous mettons nos chaussures de marche.”
Le temps de la sieste est terminé.
