Les parties prenantes du projet champ Grand Tortue-Ahmeyim ont examiné vendredi, 21 novembre la problématique des déversements d’hydrocarbures liée à l’exploitation du Gisement GTH à cheval sur la frontière maritime Mauritanie- Sénégal qui va durer entre 20 et 30 ans.
Les échanges de la rencontre ont tourné autour de la prévention des risques, de la gestion des déversements et de la protection de l’environnement en cas de déversement d’hydrocarbures.
Interrogé sur cette prévention, BP a présenté son système et ses équipements de riposte, en indiquant qu’ils sont prépositionnés et prêts à être déployés en cas d’incident.
Quant aux pays concernés pour l’exploitation, les autorités des deux pays, ont démontré leur souci de la protection de l’environnement marin et elles s’engagent à définir une stratégie commune de réponse d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures dès le premier trimestre de l’année 2020.
En effet, pour la Mauritanie, le géant Gazier, British Petrolium a fait le point sur l’état du projet affirmant que le financement est entièrement bouclé et que tout est fin prêt pour l’exploitation des réserves gazières. Le gaz mauritanien sera commercialisé dès 2022, une année avant son partenaire, le Sénégal.
Ainsi, concernant les profits que la Mauritanie va tirer du gaz, le directeur de la société a rappelé que la Société Mauritanie Hydrocarbures détient 14% des actions. Le pays va beaucoup profiter de cette manne et la part de la Mauritanie est appelée à évoluer.
Le gisement de GTA a été découvert en 2015 par Kosmos Energy avec des réserves estimées à 450 milliards de mètres cubes . Le projet doit, selon BP, permettre de produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié en moyenne par an.
Considérée comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest, cette découverte donne aux pays bénéficiaires la capacité d’être indépendant d’un point de vue énergétique mais aussi de vendre du gaz au reste du monde.