Les présumés meurtriers de l’activiste des droits de l’homme Souvi Ould Cheine sont des officiers et agents de police, relevant de la Direction Générale de la Sureté Nationale, principalement du commissariat de police 2 de Dar Naim, relevant de Nouakchott Nord.
Leurs identités privées sont toujours tenues au secret, en raison de la présomption d’innocence qui pourrait concerner certains d’entre eux et dont le parquet général devra confirmer ou infirmer l’implication dans ce crime largement contesté par les mauritaniens de tout bord, dont les hommes politiques, les activistes, les rappeurs et les autres catégories socioprofessionnelles, sans oublier l’opinion publique.
Parmi les suspects figurent un commissaire de police, 3 agents du commissariat 2 de Dar Naim, 3 autres de la police judiciaire et un policier en service au commissariat des mineurs, indiquent des sources généralement bien informées.
Le commissaire de police et les 6 agents dont 3 relèvent de son autorité sont suspectés d’avoir tué le défunt Ould Cheine, tandis que l’e 8 agent du commissariat des mineurs susmentionné est cité dans une affaire de corruption.
Ce dernier aurait déposé la plainte contre Ould Chein au parquet et demandé que son dossier soit transféré au commissariat de police 2 de Dar Naim, indique-t-on.
Souvi est décédé dans la soirée du 9 février, peu après son arrivée au dit Commissariat de police 2 de Dar Naim, à la suite d’une plainte déposée contre lui dans une affaire de créances, rappelle-t-on.
Le DGSN avait motivé au départ sa mort par un malaise brusque, toutefois exclu sur la base des résultats de l’une autopsie pratiquée sur son corps après l’ouverture, à la demande de sa famille d’une instruction, révélé l’existence de violences et motivé sa mort par suffocation.
NB : photo d’illustration
