Beaucoup de jus et crèmes glacées vendues dans la capitale sénégalaise par des jeunes femmes sont livrées sans une certaine mesure d’hygiène appropriée.
Elles sont nombreuses toutefois ces jeunes sénégalaises à s’investir dans la vente de ces jus et de crèmes sucrées a base des fruits du Terroir.
Si les efforts et la culture entrepreneuriale de ces braves jeunes femmes sont à saluer, à encourager et les prix d’achat raisonnables, il en demeure que la distribution de ces produits, sous des emballages de récupération, peut constituer des risques éventuels sur la santé du consommateur.
Fatima Kandji, la trentaine révolue, semble apporter « des réponses de garanties » quant à l’ hygiène de leur marchandise, étant donné que ses « bouteilles sont commandées et sont jetables après usage », précise la jeune femme.
Contrairement aux bidons et gobelets à restituer, et obligatoirement, à leurs propriétaires une fois le contenu consommé. Jusqu’à la lie.
Alors que ces objets sont au prime abord collectés « à la rue, aux dépotoirs d’ordures ou ramassées à l’occasion de certaines fêtes ou cérémonies », assomme, par force de précisions, notre interlocutrice.
Cette vente de jus et de crèmes sucrées à base de fruits ou légumineux locaux, dans la capitale sénégalaise, accuse une forte rentabilité, pour leurs ingrédients de composition exclusivement « bio.»
Mais compte tenu du manque d’hygiène et les risques sanitaires découlant des modes de préparation manuels, Fatima Kandji et son associée Djenabou « en lieu et place d’un matériel de malaxation inapproprié », avec leur moyens financiers limités, se sont constitués « d’une malaxeuse électrique et d’une ensacheteuse achetées à crédit », et remboursables le temps « de voir grandir » leur « bébé », ces entrepreneures en devenir. N’ayant que ses « quatre membres pour ramper », Fatima Kandji et sa coassociée avec une dose d’humour au coin du sourire.
