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Le projet de reforme du code électoral défraie la nation sénégalaise

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le code électoral sénégal

S’il y a un fait qui défraie la chronique au Sénégal ces dernières semaines c’est bien le projet de réforme du code électoral. Constituant les choux gras de la presse nationale. Le parlementaire sénégalais de la CEDEAO n’a pas mâché ses mots, le lieutenant du chef d’État réaffirme l’intention du régime de Macky Sall de venir à bout de ce projet de réforme à seulement neufs mois des prochaines échéances électorales présidentielles.

Les plus modérés face, cette question qui fait aujourd’hui couler beaucoup d’encre, pensent les signatures nécessaires, pour prétendre aux suffrages des sénégalais, devraient concerner exclusivement les candidats indépendants.

Tandis que que les velléités se peaufinent de part de et d’autre chez les adversaires au régime de Macky Sall, responsables locaux et alliés sont entrain d’investir les médias pour préparer l’opinion à leur fin. Obtenir ce décret portant modification du code électoral. Et éventuellement offrir un ticket au Challenger de Wade père en 2012.

Inquiétant, si l’on sait que après l’exil arrangé de Wade fils, l’emprisonnement du maire de Dakar, le Président Sall est parti pour gagner sans faire face à un adversaire coriace.

Ce qui ne semble gêner le député convaincu que cela n’est sur les lèvres de leurs détracteurs : « le problème du parrainage est une question qui devrait revenir aux électeurs, mais force est de convenir qu’ils sont  sereins, au lieu de parler de ceux qu’on est entrain de déguerpir les marchands ambulants les tabliers. »

Il poursuit : « Le parrainage c’est une bonne chose. À partir du moment que son utilité ne pose pas problème au peuple sénégalais. En ce sens que aujourd’hui les élections c’est quelque de très sérieux. Les sénégalais devraient se remettre à cette question. »

En attendant l’heure est à la massification pour les lieutenants de Gor Mareme Faye à l’ image du député Moussa Sané : « nous sommes entrain de nous déployer sur le terrain, d’élargir nos bases, faire du porte à porte, rencontrer des personnes ressources nous sommes sur le terrain en permanence. »

Pendant que l’opinion nationale semble réserver une seconde saison du 23 juin 2012 à Macky et cie, le parlementaire d’avancer que « c’est l’opposition qui theorise le débat lié à cela comme quoi c’est pour effacer les adversaires politiques, alors que ette thèse n’est pas avérée. Vous comprenez aisément qu’on ne peut pas laisser l’élection présidentielle à la merci de tout le monde alors certains ne peuvent même pas engranger 100 voix, dit-il. »

À la question de savoir s’ils avaient été confrontés au parrainage en 2012, le commissaire politique de la l’Apr ( l’Alliance pour la république, NDLR ) de répliquer : « En 2012 même si on avait été confrontés au parrainage, l’Apr serait sorti victorieuse. Cette échéance avait permis de confirmer que nous sommes majoritaires au Sénégal. Même si notre parti n’était pas aussi structuré que maintenant. »

Il convient de noter que face à cette pléthore de partis politiques peu ou pas du tout structurés et qui dépassent largement 300 formations politiques sans siège, l’État a avancé la nécessité d’assainir l’arène politique des structures organiques à vocation politique qui n’existent que de nom. Sauf que la constitution a été amendée il y a à peine deux ans. Penser à ce projet de réforme à seulement neufs mois de la présidentielle fait douter aux politologues et acteurs politiques à des manœuvres politico-politiciennne. Quoiqu’il en soit seul temps est juge dit l’adage. Wait and see !