La Commission européenne a déclaré qu’elle punirait les pays qui refusent de reprendre les migrants illégaux en limitant les visas pour leurs diplomates.
La commission a déclaré qu’elle a mis en place un nouveau mécanisme pour imposer des conditions plus strictes pour le traitement des visas lorsqu’un pays partenaire ne coopère pas suffisamment.
Les restrictions peuvent inclure des délais de traitement des visas plus longs, des coûts plus élevés, moins d’exemptions accordées aux diplomates en visite ou des restrictions plus importantes sur la durée de séjour dans l’UE.
Plusieurs pays africains ont refusé de reprendre leurs ressortissants, empêchant les expulsions et incitant les dirigeants de l’UE l’année dernière à accepter d’utiliser la politique des visas comme levier.
Les États membres de l’UE ont offert des incitations monétaires pour le retour volontaire et l’aide aux pays qui reprennent leurs ressortissants mais sans les résultats souhaités.
En vertu du droit international, l’UE est tenue d’installer des personnes qui fuient la guerre ou la persécution, mais ne doit pas accueillir de migrants économiques.
La proposition de la Commission de pénaliser les pays soumis à des restrictions de visa doit être approuvée par le Parlement européen et les États membres.
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