Le chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé a été enlevé alors qu’il faisait campagne pour les législatives. Il s’agit d’un rapt sans précédent d’une personnalité nationale de cette envergure dans ce pays en proie aux violences et aux attaques jihadistes.
Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne, et onze membres de son équipe de campagne pour les élections législatives sont portés disparus dans une région du nord du Mali en proie à la guérilla jihadiste.
Deuxième à trois reprises de l’élection présidentielle, cet homme politique se déplaçait mercredi 25 mars avec une délégation d’une douzaine de personnes à bord de deux 4X4 dans son fief électoral de Niafounké, dans la région de Tombouctou, quand le convoi a été attaqué par des hommes armés et jusqu’à présent non identifiés, a annoncé jeudi le parti qu’il préside.
Son garde du corps a été tué, deux autres membres de son entourage ont été blessés, a relaté devant la presse à Bamako Demba Traoré, un responsable de l’Union pour la république et la démocratie (URD).
À quelques centaines de mètres de la destination du convoi, “des gens à motos nous ont tiré dessus”, a raconté l’un des rescapés joint au téléphone par un correspondant de l’AFP. “Je crois que ce sont des jihadistes“, a-t-il ajouté sous le couvert de l’anonymat.
France24
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