Accueil MAURITANIE 70 partis politiques Mauritaniens risquent d’être dissous

70 partis politiques Mauritaniens risquent d’être dissous

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Les  premiers résultats (1er tour) des  dernières élections  de 2018  révèlent  que 70 partis politiques  font face au spectre d’une dissolution,  car ils n’ont pas franchi la barre de 1% de voix.

Parmi ces partis  on peut citer parallèlement ceux  qui sont arrivés en queue du peloton des  formations politiques  et qui avaient eu à diriger le pays, comme par exemple le parti républicain pour la démocratie et le renouveau ( PRDR) qui n’a obtenu que 0,93%.

Dans le sillage du PRDR, le parti Al Wiam présidé par Boidjel O. Houmeid, un fidèle parmi les fidèles de l’ancien président Maouiya O. Sid’Ahmed Taya  n’a obtenu que 0,85% de voix.

Tandis que le parti Adil, qui s’est constitué dans la gouvernance de l’ancien  président Sidi Mohamed O. Cheikh Abdallahi, et  qui avait accueilli une importante élite à sa formation, n’a recueilli  que 0,75% de voix au niveau de Nouakchott.

D’autres partis comme,  El Emel El mouritani, le parti de la construction nationale et celui du mouvement populaire mauritanien, gravitent autour de 0,16% soit près de 220 voix seulement.

A souligner que la majorité des partis ayant obtenu moins de 1% appartiennent à la majorité présidentielle, notamment le parti Al Vadila qui dirigeait la coalition qui soutient le président Mohamed O. Abdel Aziz qui n’a recueilli que 0,64% de voix.

A rappeler par ailleurs, que le  président  Ould Abdel Aziz avait donné un avertissement aux partis politiques ayant obtenu un 1% des voix  d’être dissous après les élections par la  » force de loi ». conformément à la loi n°201 024 du 28 fevrier 2012, modifiant certaines dispositions de l’ordonnance n° 91-24 du 25 juillet 1991, modifiée, relative aux partis politiques qui stipule:

Tout parti politique qui présente des candidats à deux élections municipales générales et qui obtient moins de 1 % des suffrages exprimés à chacune de ces consultations ou qui s’abstient de participer à deux élections municipales générales consécutives sera dissout de plein droit.

Cette dissolution est constatée par arrêté du ministre chargé de l’Intérieur au vu des résultats définitifs des élections municipales de 2013.

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