Biram Abeid Ould Dah est certainement sur un fil de rasoir. A quelques semaines des échéances électorales (municipales, législatives et régionales), le leader de l’IRA, birama dah ould Abeid, candidat pour la députation et prétentieux du palais gris est victime de machination politique.
En effet, le militant anti-esclavagiste arrêté mardi, 7 juillet à son domicile suite à une plainte d’un journaliste qui l’accuse de diffamation est déféré au parquet ce jeudi, 9 juillet.
«La police m’a réveillé pour me dire qu’ils ont reçu l’ordre d’en haut de m’arrêter et que je dois les suivre au commissariat», a déclaré Biram un peu après son arrestation.
Cependant, Abdou Salam Horma, président de Sawab, parti allié du mouvement IRA pour soutenir la candidature à la présidentielle du militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid, a accusé les autorités mauritaniennes de vouloir « saboter » la candidature de ce dernier aux législatives.
Par ailleurs, la défense de BIRAM, constituée de Me William Bourdon et Me Georges-Henri Beauthier, respectivement avocats aux barreaux de Paris et Bruxelles, en appelle “à l’ensemble des décideurs de la Communauté internationale en France, à Bruxelles et ailleurs pour obtenir des autorités mauritaniennes sans condition aucune, qu’elles libèrent Biram Dah Abeid et lui permettent de recouvrer une totale liberté d’action, mais aussi d’aller et venir, y compris de se présenter aux prochaines élections”.
A signaler par ailleurs que l’arrestation de Biram Dah Abeid a été largement interprétée par la classe politique.