Accueil MAURITANIE Mauritanie : échec de l’accord de la classe politique sur les prochaines élections

Mauritanie : échec de l’accord de la classe politique sur les prochaines élections

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échec de négociation avec le pouvoir mauritanie

A la veille des échéances électorales (2018-2019), la classe politique mauritanienne est toujours  au même niveau. Il n’ y a ni évolution, ni nouvelle tactique ou stratégie pour changer la donne. Les mêmes difficultés persistent entre majorité et l’opposition pour trouver un consensus.

En effet, l’accord que devait signer la majorité et le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) sur les prochaines élections est  désormais en échec.

Cette révélation a été faite lundi, 16 avril par le président de l’Union pour la République (UPR), Sidi Mohamed Ould Maham.

Selon Oul Maham, la finalisation de l’accord a échoué après que la majorité a rejeté une exigence sur la formation d’un gouvernement de consensus présentée par le FNDU qui regroupe une dizaine de partis  politiques de l’opposition. Ce gouvernement consensuel devrait superviser les prochaines élections de 2018 et 2019.

Toutefois, le projet d’accord avorté prévoyait la participation des partis membres du FNDU aux prochaines élections.

Ce qui sous-entend que le FNDU est  encore  sur  le point  d’honorer sa vieille tradition  à savoir  boycotter les élections.

Les deux parties ont Néanmoins convenu de participer à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), chargée du contrôle et de la supervision du processus électoral.

A cette occasion, le président de FNDU et chef de file de l’UFP, Mohamed Ould Maouloud a précisé que « les concertations entre l’UPR et le FNDU ont été tenues secrètes sur demande de l’opposition».

Malgré certains désaccords, le chef  de file de  l’UFP  s’est montré  optimiste  quant à un éventuel compromis entre l’opposition et le pouvoir.

A souligner par ailleurs, que d’autres opposants politiques composés d’anciens ministres, de sénateurs et d’activistes de la société civile ont aussi lancé mardi, 17 avril « une charte nationale alternative » dont sa plateforme est de conscientiser toute la classe politique confondue entre majorité et opposition, d’arrêter d’hypothéquer l’avenir d’un pays qui est en train de  subir des préjudices énormes, tant au niveau de l’administration, que l’économie et la société.