Accueil MAURITANIE Mauritanie/ éducation : une mesure controversée à l’encontre des étudiants nationaux

Mauritanie/ éducation : une mesure controversée à l’encontre des étudiants nationaux

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La gronde des étudiants se poursuit dans la capitale mauritanienne depuis  l’annonce de la  mesure controversée d’empêcher les étudiants de suivre un cursus universitaire.  

En effet, depuis la  semaine dernière des centaines d’étudiants se plantent  devant le palais  présidentiel pour manifester contre le refus de leur accès à l’université, suite à une décision du gouvernement de refuser l’inscription dans les universités publiques du pays aux bacheliers âgés de plus de 25 ans.

Cette limite d’âge  a été critiquée  par les cibles et certains observateurs nationaux qui trouvent qu’empêcher les fils du pays de suivre leur cursus universitaire n’est pas juste.

Les étudiants réprimés sévèrement par les forces de l’ordre, ont reçu des soutiens de plusieurs responsables politiques et députés qui  se sont exprimés leur solidarité estimant qu’il n’est pas juste d’abandonner ces  étudiants qui ont peiné des années avant de surmonter l’obstacle du baccalauréat.

D’autres estiment que c’est un crime contre l’avenir des jeunes  après  tant de persévérance et de diligence.

Cette décision est  pour les étudiants, dépourvue d’élément  logique et de planification stratégique solide et elle anéantit surtout les  rêves des étudiants mauritaniens.

Exprimant pour les circonstances, le premier ministre Ismael  O. Cheikh Sidiya a déclaré dimanche, 27 octobre,  qu’une commission ministérielle  planche actuellement sur la question de l’enseignement afin de résoudre définitivement  le problème des étudiants, ajoutant que la question de l’âge était posée mais qu’ils ont trouvé le texte juridique avant cela.

Il souligne, que la question de l’âge sera examinée avec patience et sagesse et que la décision qui sera prise ira dans l’intérêt des fils de la Mauritanie.

A rappeler que cette même  question  de limite d’âge  a été posé  l’année dernière, mais la  Mauritanie a finalement annulé la décision.