Il y a plus d’un siècle Karl Marx disait que la religion est l’opium du peuple. Il semble qu’un siècle plus tard le curseur se soit déplacé vers la politique.
Dans un monde dominé par le pouvoir et l’argent, où le seul crime est peut être celui de pas en avoir, comment peut-on blâmer ceux qui tentent leur chance afin de gagner la loterie ?
En effet, l’instabilité démocratique que connaît la Mauritanie est donc, véritablement, une remise en cause d’un concept et d’une pratique du pouvoir qui dénote de l’imperfection de la classe politique.
Une crise qu’on entretient oubliant qu’il suffit d’un peu de bonne volonté, de part et d’autre, pour pouvoir la transcender.
On fait croire au peuple que cela fait partie intégrante de la démocratie, que majorité et opposition sont condamnées à ne jamais s’entendre sur les règles de ce jeu qui, ailleurs, ont été fixées une fois pour toutes pour permettre aux partis politiques d’utiliser le langage des programmes politiques, économiques et sociaux pour arriver au pouvoir.
Toutefois, avec des décisions prises et des rumeurs qui circulent dernièrement (dissolution de certains partis politiques, un éventuel 3eme mandant), la situation du pays devient de plus en plus inquiétante.
Ces péripéties conflictuelles incessantes entre opposition et gouvernement constituent un danger pour la population qui voit son avenir hypothéqué pour satisfaire un ou les égocentriques.
Tout ce qu’on peut espérer c’est que la situation évolue vers un partage équitable du pouvoir et des richesses et une plus grande conscience de l’univers spirituel par opposition à l’univers matériel. Malheureusement il y a encore beaucoup de chemin à faire pour en arriver là, et pour l’instant, force est de constater qu’elle n’en prend pas la direction.