Le ministère mauritanien de la Justice a lancé , mercredi, 22janvier à Nouakchott en collaboration avec l’Union européenne et l’UNICEF, un projet d’appui à la réforme de la justice et d’amélioration du système judiciaire (PARJ) pour mineurs en Mauritanie.
Les parties prenantes ont indiqué lors de la rencontre qu’ils s’activeront pour rendre plus opérationnels les différents mécanismes pour mieux protéger les enfants.
le projet vise à appuyer les capacités de direction de la Protection judiciaire de l’Enfance et lui permettre de mieux s’acquitter de sa mission par la mobilisation d’avocats et d’assistants sociaux au service des enfants en conflit avec la loi.
L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs judiciaires en matière de justice pour mineurs afin d’assurer un respect accru des droits de ces derniers, de rappeler les garanties légales applicables au traitement judiciaire des mineurs.
Il s’agit des défis structurels et pratiques auxquels les acteurs judiciaires font face afin d’identifier les solutions à y apporter, mais aussi les permettre de se conformer aux dispositions légales applicables au traitement judiciaire des mineurs en conflit avec la loi.
Pour faire, le projet d’appui à la réforme de la justice et d’amélioration du système judiciaire pour mineurs en Mauritanie bénéficie d’un soutien de 600 mille euro soit 25 millions MRU.
Le directeur de la protection judiciaire de l’Enfance, Dr Mohamed Sid’ Ahmed El Gharaoui, a révélé que le projet en question assurera la prise en charge de la défense de tous les enfants en conflit avec la loi sur l’ensemble du territoire national, conformément aux engagements du programme « Mes engagements » du Président de la République.
Plusieurs points ont meublé cette rencontre qui porte sur le cadre juridique national applicable à la justice pour mineurs, les irrégularités constatées dans le traitement des dossiers impliquant des mineurs, la gestion de la garde à vue des mineurs à travers rôle du procureur de la République et le respect des droits de la défense, l’instruction préparatoire des dossiers des mineurs, le jugement des crimes et délits commis par les mineurs et la réinsertion des enfants en conflit avec la loi.