Il existe bien une division au sein de l’union des forces de progrès, née depuis 2013 lors du boycott des élections législatives et municipales.
Cet épisode a poursuivi cette formation de gauche historique jusqu’aux élections présidentielles récentes.
Quelques membres de l’ufp n’ont pas digéré la présentation de leur leader Ould Maouloud aux présentielles, donnant ainsi quelques divergences.
Le Comité permanent du parti de la direction du parti de l’ufp accuse ses camarades d’être des agents à la solde du pouvoir, pour la validation de son hold up électoral de l’élection présidentielle de 2019.
Ils sont aussi accusés de « fractionnisme, d’activités scissionnistes, d’absentéismes et de l’indiscipline ».
Ce qui a conduit aujourd’hui la direction du parti à prendre des sanctions contre ceux qu’elle appelle les frondeurs du parti à savoir, Youssouf Mohamed Issa, Sidina Mohamed et la députée Kadiata Malick Diallo.
Une exclusion pour le 1er et une suspension pour les autres membres de l’ufp.
Ces trois pointures du l’ufp autrefois figures emblématiques du parti, deviennent des détracteurs à l’image de ses analyses pour cette formation politique.
Les frondeurs réclament un véritable diagnostic du parti afin de sortir de la crise.
Certains s’intéressent à présent du sort de l’ufp, si « les frondeurs » décident de quitter définitivement le parti.
Les partis politiques sont les acteurs clés des démocraties. Leur rôle consiste à socialiser et à intégrer les citoyens à la vie politique ; à agréger les demandes émanant de la société et élaborer les programmes sur lesquels ils se présentent devant les électeurs ; à former et sélectionner les élites.