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Mauritanie : nouvelle victime de la commission des bourses

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La promotion du genre restera encore un vain mot en Mauritanie. Une règle corroborée au plus haut de la sphère de l’administration publique sensée combattre les inégalités entre les hommes et les femmes, comme l’implicite sa volonté de se moderniser et de se développer.

La dernière illustration de cette pratique déplorable  érigée en système et à laquelle, on est témoin à longueur des heures et des minutes, est le SOS lancée par médias interposés, par une nouvelle victime de la commission des bourses.

Il s’agit, selon le confrère Alakhbar de l’étudiante mauritanienne Esmaa Mint El Hacen, qui s’est plainte de ce qu’elle a appelé une exclusion des bourses accordées par l’Algérie et auxquelles elle a postulé avec un grand optimisme d’être reçue avec une moyenne de 13.33/20

Diplômée de la faculté des sciences et technologies, avec spécialisation en gestion de l’eau et technologies analytiques, Esmaa reproche à la commission des bourses d’avoir bizarrement validé des moyennes inférieures à la sienne.

La réunion de la commission des bourses tenue après la plainte introduite par l’étudiante victime d’une administration rompue au clientélisme, ne s’est pas sérieusement occupé de lever le grand tort, rejetant sans avancer les mobiles, ledit recours.

Esmaa continue d’interpeller la direction des bourses de justifier sa décision arbitraire, mettant à profit les médias pour que les autorités supérieures du pays éprises et garantes de la justice interviennent pour qu’elle soit mise dans ses droits.

Il ne s’agit pas, semble-t-il, d’un cas isolé. En effet, ils ou elles seraient plusieurs à avoir été victimes d’exclusion.

Toutefois, certaines courageuses, à l’instar d’Esmaa et avant elle de Coumba Abderrahmane Diallo ont refusé de cautionner le fait accompli, s’acharnant à réclamer justice.

Curieusement recalée alors que sa moyenne, 15,41 sur 20, est supérieure à celle d’au moins de deux garçons sélectionnés, Coumba Abderrahmane Diallo, avait mené un combat de titan, soutenue par les bonnes consciences et les justes sur les réseaux sociaux, jusqu’à retrouver ses droits à savoir une bourse de formation professionnelle et technique au Maroc, rappelle-t-on.

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