La police mauritanienne a dispersé une marche de protestation des partisans du mouvement IRA pour demander la libération de leur leader , le député Biram Ould Dah.
La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour disperser les manifestants à proximité du bâtiment du Parlement mauritanien.
Deux femmes et plusieurs autres manifestants se sont évanouis et d’autres blessés lors de la répression de la manifestation.
La police a arrêté Bilal Camara, le photographe de l’agence de presse « Alakhbar » , alors qu’il couvrait la manifestation des partisans d’Ira. Elle a confisqué son appareil photo et l’a emmené dans une voiture de police.
Source Alakhbar
Dans la même logique Nana Mohamed Laghdaf a écrit dans son page Facebook que “La répression sauvage des manifestants d’IRA est un acte ignoble. Il contrevient à l’ensemble des lois de la République et aux droits élémentaires de l’homme.
Ces actes barbares qui relèvent d’un autre âge illustrent les méthodes d’un système finissant qui ne régne plus que par le bâton et le chantage pratiqué sous toutes ses formes sur l’ensemble des citoyens et les acteurs politiques.
Ceci est d’autant plus grave qu’il s’est déroulé autour de l’assemblée nationale pendant que le fameux Zeidane faisait son folklore au sein de l’hémicycle, face au perchoir faisant les éloges d’un militaire qui venait de prendre les rênes du « pouvoir législatif » à la suite du choix opéré par Aziz.
Choix dont les critères sont visiblement personnels.
Tout ceci prouve encore une fois le degré de mépris que ce pouvoir affiche à l’égard de nos institutions et le niveau de soumission aveugle des élus appartenant au camp du pouvoir et assimilés”