Le ministre de la Pêche et de l’Économie Mauritanien a rencontré les acteurs locaux du secteur à Saint-Louis. Ce, suite à une première rencontre tenue à Dakar avec une trentaine de responsables d’organisations.
À la suite d’une brève visite effectuée en Mauritanie, le ministre Sénégalais a obtenu le prolongement du protocole de pêche pour une durée d’un an. Cette autorisation arrivait à échéance dans trois mois. Nouakchott a également décidé d’annuler le paiement du troisième trimestriel rattaché à la licence. Par ailleurs, la plupart des amandes ont été éliminées sauf celle relative à des types de pêche interdits en Mauritanie.
Les pêcheurs sénégalais peuvent reprendre leurs activités dans la zone mauritanienne après que les deux pays se soient engagés dans des négociations en vue de résoudre tous les problèmes en suspens.
Le ministre sénégalais, Alioune Ndoye, a déclaré que la Mauritanie est “un pays souverain et qu’il a ses propres lois et politiques. Il est inconcevable que ces lois et règlements ne soient pas respectés par la partie sénégalaise”.
Il a appelé les autorités locales de Saint Louis à veiller à ce que les termes du protocole d’accord entre les deux parties soient appliqués, en particulier le point relatif au débarquement des quantités des poissons à Ndiago.
Selon le ministre Ndoye, les autorités mauritaniennes “n’ont qu’un objectif: la gestion durable des ressources de pêche”, ce qui intéresse également le gouvernement sénégalais.
Il a souligné que la part autorisée dans les accords de licence de pêche s’élève désormais à 50 000 tonnes, mais avec un “engagement” à débarquer 2 pour cent de la quantité en Mauritanie. Il a ajouté que “le Sénégal est le seul pays à bénéficier de la concession.