La Banque Centrale Mauritanienne a mis en place une circulaire dotée d’un ultimatum destinée aux prestataires de fonds installés en Mauritanie de se régulariser.
En effet, les prestataires de transfert de fonds ou de valeur ont un délai de 15 jours à compter du 1er août pour régulariser leur situation sous peine d’être fermés définitivement.
Les contrevenants seront passibles des sanctions prévues par la réglementation en vigueur, indique un communiqué de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM).
La haute institution financière mauritanienne affirme avoir constaté que plusieurs prestataires de transfert de fonds se sont installés dans le pays particulièrement à Nouakchott, sans aucune autorisation de la Banque Centrale, contrairement aux dispositions législatives et règlementaires en vigueur.
En vertu de cet avertissement, la BCM rappelle que l’article 24 de la loi 2005-048 du 27 juillet 2005, relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, exige des personnes morales et physiques de solliciter et d’obtenir une autorisation de la Banque Centrale avant d’exercer des activités de transfert de fonds ou de valeurs.
Et que l’article 25 précise les peines applicables aux personnes physiques ou morales qui effectuent des services de transferts de fonds ou de valeurs sans autorisation, ajoute-t-elle dans son communiqué.