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Oumy Ndao Directrice de l’ONG Intrahealth

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OUMY NDAO DIRECTRICE INTRAHEALTH

À l’instar de beaucoup de pays africains, le Sénégal éprouve d’énormes difficultés pour la distribution des médicaments. Sauf que le Sénégal semble prendre les devants sur les autres pays de la sous-région.

Docteur Oumy de IntraHealth, et directrice  du projet IPM qui a accompagné la PNA depuis le début de ce Yeksina avec une transformation de la chaîne d’approvisionnement basée sur une distribution jusqu’au dernier kilomètre au niveau des postes de santé revient sur l’accès des médicaments de santé de vitale des populations.

« Après quelques mois de mise en œuvre on s’est rendu compte qu’il y a des défis et des contraintes et nous étions là autour d’une table pour que Yeksina soit un succès, on était entrain de discuter autour de nous sur comment appuyer la PNA ( Pharmacie nationale d’approvisionnement, NDLR ), pour redynamiser le Yeksina, la stabiliser jusqu’à sa maturité, » a-t-elle déclaré.

Face aux problèmes d’excès aux soins de qualité des couches vulnérables, une situation largement décriée par la presse ces dernières semaines, notre interlocutrice de préciser : « Pour la couverture maladie universelle, c’est autre chose, ils sont dans les pathologies des enfants de zéro à cinq ans, ils sont dans la dialyse, ils sont dans la césarienne », poursuit-elle.

Revenant  à la charge pour mettre l’accent sur la gestion efficiente des produits pharmaceutiques donnés gratuitement à l’État du Sénégal tributaires de la PNA, la dirigeante de IntraHealth nous informe que « pour le cadre du Yeksina typiquement dit c’est une introduction de 118 médicaments, de produits de santé dont les cinq programmes prioritaires : la Srpf, la tuberculose, le paludisme, le sida et les autres médicaments essentiels qui accompagnent le fonctionnement qui sont au nombre de 118 que la PNA est entrain de mettre en œuvre qui lie ce projet à la CMU la couverture des enfants de 0 à 5 ans qui sont consommés au niveau des structures sanitaires et qui doivent être remboursés au niveau du Yeksina. »

Tout comme l’éducation le secteur de la santé semble très névralgique. En plus de la cherté des soins et des médicaments, la rémunération des ressources humaines pose problème. La grogne syndicaliste regroupant les professionnels prouve à suffisance cette situation très endémique.