Les Pays-Bas voient leurs prisons se vider depuis plusieurs années du fait d’une baisse de la criminalité. A contrario de certains de ses voisins européens, les Pays-Bas voient leur population carcérale se raréfier depuis plusieurs années, rapporte Les Echos.
Une absence de détenus qui a pour conséquence le fermeture des centres pénitentiaires néerlandais de plus en plus vides: “Le financement de prisons vides coûte des millions d’euros par an qui sont prélevés sur les impôts des contribuables”, a justifié le ministre de la Protection de l’Etat de droit, Sander Dekker, en annonçant la fermeture prochaine de quatre centres pénitentiaires dans le royaume.
Les Pays-Bas disposent en effet d’une capacité d’accueil de 13.622 détenus, mais pas plus de 9.813 cellules seront occupées en 2023, explique Les Echos, soit près de 4.000 d’entre elles risquant d’être vides d’ici cinq ans.
Lire aussi l’Occident est en avance sur le niveau de vie et l’Afrique en qualité de vie
Le gouvernement souhaite toute fois conserver une marge de flexibilité en cas de regain de la criminalité puisque la fermeture annoncée des quatre prisons ne se traduira que par la disparition de 1.500 places.
Cette désertification carcérale est due à plusieurs facteurs dont la baisse de la criminalité dans le pays et l’augmentation des peines alternatives. Les magistrats néerlandais usent de plus en plus du bracelet électronique pour surveiller les prévenus, et les travaux d’intérêt général sont devenus des peines alternatives à la détention.
Il y a quelques années les Pays-Bas avaient déjà loué leurs prisons à la Belgique et la Norvège pour combler leurs places vacantes. Confrontés à des pénuries de cellules, les deux pays avaient alors accepté de payer 30 millions d’euros par an pour loger leurs prisonniers dans les prisons néerlandaises.
La politique économique de ce pays devrait inspirer des pays sur la voie de l’émergence comme le Sénégal, dont les avancées en terme de progrès agricoles présagent un avenir radieux.
Déjà que le monde carcéral est un héritage de ma colonisation. Les coutumes et traditions ne passaient par la prison pour remettre nos frères et soeurs sur le droit chemin. Notre qualité de vie aidant, si notre niveau nous craint à des habitudes peu orthodoxes, nous dispensait de certains excès punis par la loi et bannis par la société. Tels que le vol le viol, l’homicide volontaire ou pas etc.
Nous pouvons fouiller sur coutumes ancestrales pour la refonte de normes et codes d’ordre sociétal.