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Raffinage traditionnel des céréales

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Passé au mortier à coups de pilon ou au moulin électrique pour les besoins du raffinage, le riz le maïs, perdent l’essentiel de leurs valeurs nutritives, elles nombreuses nos braves dames qui s’évertuent à ces pratiques depuis des générations.

Fatou Senghor est une vendeuse de bouillie et de couscous : « Je transforme les céréales depuis mon jeune âge, aujourd’hui je ravitaille plusieurs concessions en farine de mil, de blé et de mais moyennant mille cinq cent francs CFA le kilogramme, je sais déjà que les céréales sont idéales pour l’équilibre alimentaire mais les consommer en entier me laisse dubitative », soutient la bonne dame.

De plus en plus les populations sont sensibilisées quant aux méfaits de ces procédés de raffinage des céréales.

« Le raffinage des céréales tels que le blé, le mil ou le maïs par des procédés qui débarrassent les aliments des éléments vitaux dont le consommateur a besoin pour se développer, est une pratique aux méfaits aux désavantages largement méconnus des populations surtout rurales, mais ces réalités n’épargnent les agglomérations », prévient Cheikh Tidjane Dia, agent de développement communautaire.

Le raffinage des céréales tant au Sénégal que dans la plupart des pays africains remonte à bien de siècles, beaucoup de carences alimentaires liées à ces pratiques sont responsables de maladies infantiles souvent mortelles. Largement méconnues des populations.