De nombreux centres de football locaux ne sont pas régularisés au Sénégal. Ils utilisent des aires de jeu des établissements scolaires pour le besoin leurs activités d’entraînement. Une situation qui exacerbe beaucoup de maîtres enseignants et riverains.
Nous avons fait un tour au niveau de certains terrains vagues à Dakar, des aires de jeu des établissements scolaires et certains espaces inoccupés, à la rencontre de jeunes footballeurs en herbe : « Nous nous entrainons régulièrement ici le soir lorsque personne n’est là, la raisons est cet espace n’est pas à nous, il appartient à l’école », nous Youssou Goudiabi, un jeune footballeur.
« Même pour nos séances de EPS ( éducation physique sportive )c’est à peine si nous ne partageons pas nos aires de jeu avec ces jeunes footballeurs en devenir »
Les maîtres enseignants de leur côté bien que l’essentiel des cours se déroule le matin, regrettent « la présence de ces footballeurs dans les alentours des classes », c’est le cas de cet instituteur sous le couvert de l’anonymat. Avant de renchérir : « Même pour nos séances d’éducation physique c’est à peine si nous ne partageons pas nos aires de jeu avec ces jeunes footballeurs en devenir », assomme notre interlocuteur.
La régularisation de ces centres de football amateur à Dakar la capitale sénégalaise est un préalable pas pour seulement permettre aux tout petits d’assimiler leurs leçons. En toute quiétude. Mais pour également jeter les jalons d’un avenir footballistique radieux à nos futurs lions de la Teranga. Loin terrains sablonneux des quartiers populeux de la banlieue dakaroise.
