Malgré la présence à Dakar de nombreuses agences de services après vente de
smartphones, avec des tarifs tout aussi raisonnables. Du moins pour l’essentiel des marques d’appareils et d’accessoires électroniques représentées dans la capitale sénégalaise, ils demeurent nombreux les sénégalais désireux de renouveler leur téléphone portable, à solliciter les services de potentiels receleurs.
Ibrahima Ndjaye assis devant son kiosque, et conscient d’éventuels risques que cela comporte s’abstient ce deal douteux : « Moi je répare des téléphones mais avec beaucoup de prudence, je ne fais pas de marché obscur, j’achète les téléphones que vous voyez là exposés dans les showrooms ou chez certains points de vente agrés », se défend-il.
Quand à cet autre interlocuteur sous le couvert de l’anonymat, conscient de ce que « de telles pratiques comprennent se dit preneur de téléphones de seconde main mais avec un minimum de garanties avant d’effectuer certianes transactions», précise-t-il.
Etant désœuvré les patrouilles de police ne dissuadent guère notre interlocuteur qui revient à la charge : « Il arrive souvent que la police fasse une descente sur les lieux et confisque nos matériels, cela est regrettable mais on fait avec […] »
« J’aurais aimé trouvé autre chose, me faire engager dans un showroom agréé comme
réparateur parce beaucoup de mes clients soutiennent souvent avoir sillonné beaucoup degrands magasins où les techniciens diplômés n’ont pas pu réparé leur appareil alors qu’ici nousle faisons avec plus de professionnalisme mais comme on n’a pas de diplômes nous ignorés »,
se plaint-il.
Ce qui convient de savoir est que tous ces jeunes qui se reconvertissent dans le business
douteux de produits électroniques bon marché et de marques sont des repris de justice, des laissés pour compte ou des simples exclus sociaux.