Commissaire de la fabrique artisanale du Sénégal
Dans un entretien qu’il nous accordé dans les locaux de la fabrique artisanale du Sénégal, le commissaire Souleymane Barry, à la fois Président de la communauté des sénégalais d’origine et ressortisants guinéens établis au pays de la Téranga, informe la communauté nationale de la tenue de la première journée de prières, qui est à sa toute première édition. La consolidation des rapports humains et historiques existant entre la communauté hôte et les Guinéens sont entre autres les objectifs de cette journée qui se tiendra le 22 juillet 2018 à partir de 11 heures au siège de la de ladite communauté sis à la 89, rue Dardanelles, Niayes Thioker, Dakar.
membre fondateur du bureau de la communauté
Ibrahima Diallo, éminent notable de la communauté et membre fondateur du bureau est largement revenu sur cette initiative de nos grands voisins du sud.
« Nous avons beaucoup d’objectifs qui nécessitent énormément d’investissements humains et financiers mais aussi de prières pour la bénédiction quant à l’aboutissement de nos démarches, l’objectif numéro 1 étant d’avoir une mosquée, ensuite construire un centre culturel, cette mosquée, plusqu’un lieu de culte, sera un espace qui permettra à la forte communauté guinéenne de se retrouver et de dérouler l’Islam de la meilleure façon possible, ensuite autour de cette mosquée l’autre objectif encore primordial est d’en faire un complexe composé d’un centre culturel et d’une salle de conférence pour redynamiser la culture du Fouta Djallon, un dispensaire et une école de formation. »
La Guinée compte beaucoup d’associations à but non lucratif légalement constitués au Sénégal mais peu fédérés, mais à entendre notre interlocuteur, l’objectif est innovateur quant à la vision de cette communauté qui est en phase de relance.
« Nous venons de réorganiser le bureau de la communauté guinéenne au Sénégal, à partir de là nous nous sommes fixés des objectifs parmi lesquels ce complexe culturel pendant cette phase de relance, d’abord pour obtenir la légalité au niveau du ministère de l’intérieur du Sénégal pour qu’à la suite de cela, nous puissions opérer dans les règles de l’art. »
Et pour cela l’immixtion des autorités de part et d’autre des deux pays frères, plus qu’un atout, est indispensable, conclut-il.
«Toutes les autorités tant sénégalaises que la représentation diplomatique guinéenne sont associées à nos démarches. »
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