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Mauritanie: L’UPR au pouvoir fête 2 ans d’acquis en dépit de la Covid-19 !

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Mauritanie: L’UPR au pouvoir fête 2 ans d’acquis en dépit de la Covid-19 !

L’UPR au pouvoir fête 2 ans d’acquis en dépit de la Covid-19 !

La première semaine du mois d’aout de chaque année est depuis l’investiture du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani à la tête du pays, un rendez-vous de bilan, de promesses et d’autoévaluation mais également de réjouissances et de fête pour l’actuel pouvoir mauritanien dirigé par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

Une atmosphère triomphaliste sans l’être exagérément, déjà perceptible à travers ces interviews tous azimuts accordés par l’homme fort de Nouakchott à des médias africains et occidentaux dont Jeune Afrique, France 24 et RFI, au cours desquelles il s’est défendu à bâtons rompus pour convaincre l’opinion publique nationale et internationale sur les performances de son mandat, presque arrivé à mi-parcours qui interviendra au début de 2022.

De l’autre côté de ce front d’autosatisfaction et de renouvellement des engagements réformistes initiés par l’actuel pouvoir en aout 2019, l’Union Pour la République (UPR), le parti au pouvoir vient de tenir une sortie médiatique s’inscrivant dans ce cadre.

Organisée dimanche soir dernier, 1er aout courant, sous le thème « deux années pleines de réalisations malgré des conditions particulières », cette conférence de presse animée par le président du parti Sidi Mohamed Ould Taleb Amar, a mis en exergue, « la détermination de l’Etat à renforcer l’indépendance de la justice, le développement de ses infrastructures, le renforcement de la décentralisation et des compétences des collectivités locales, la promotion des initiatives communes, la facilitation des démarches et l’amélioration des conditions d’accès aux services de l’état civil », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « ces deux dernières années ont été riches en réalisations accomplies dans un contexte de défis multiples, ce qui a permis d’acquérir une expérience politique et de développement exceptionnelle ».

Et de poursuivre : « cette expérience a donné lieu à des réformes globales qui ont permis de faire le diagnostic de la situation et de proposer des solutions répondant aux aspirations de la population ». 

Le patron de l’UPR a choisi comme meilleur exemple pour illustrer ces acquis accomplis, la Délégation Générale à la Solidarité Nationale et à la Lutte contre l’Exclusion « Taazour » qui a été dotée d’un budget annuel d’environ 40 milliards A-UM.

« Cette délégation a œuvré jusqu’à présent à soutenir la population touchée par un déficit alimentaire sévère et est intervenue au profit 300 000 familles, soit un coût d’environ 669 millions N-UM par an et la fourniture annuelle des boutiques EMEL qui a permis à quelque 300 mille familles d’obtenir quotidiennement leur ration alimentaire avec un prix subventionné pour un coût annuel de 9.6 milliards A-UM », a-t-il souligné.

Dans la foulée de cette campagne faisant l’apologie du pouvoir du président Ould Ghazouani, des ministres dont des hauts officiers reconvertis en civil, réputés par leur phobie des lettres, se sont exercés à écrire sur le bilan à mi-parcours de l’homme fort de Nouakchott.

C’est à ce propos que le ministre de la défense nationale Hanena Ould Sidi a pondé un article intitulé « Politique de Sécurité : Au service du bien-être général / dans lequel il met en exergue les 2 points suivants qui singularisent la manière de gouverner de Ould Ghazouani, à savoir un plein accès à la nourriture avec un pouvoir d’achat permettant aux ménages de couvrir leurs besoins (i) et une sécurité alimentaire assurant une disponibilité durable des denrées en quantité et qualité suffisantes (ii)

« Cet engagement a été traduit en actes concrets par le lancement et la mise en œuvre d’ambitieux projets visant à assurer une autosuffisance alimentaire à travers la création de pôles d’élevage pour valoriser nos ressources animales et moderniser leur exploitation et la conduite d’une politique agricole tournée vers l’autosuffisance.

Un bilan globalement satisfaisant de l’UPR pour un mandat qui a encore près de 3 ans à courir, encore pour les dirigeants du pays qui suscitent toutefois, comme c’est de tradition politique dans les régimes démocratiques, des réserves de l’opposition et au pire des cas, des critiques virulentes et alarmistes de la gouvernance du pays et des supposés revers et contreperformances des maitres des lieux.