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Sénégal : L’heure n’est pas à la resistance , mais à la révolution !

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Les mots ont leur sens et les maux, leur degré de souffrance . Le mode de gestion des affaires du pays mis en place depuis très longtemps maintenant, par Macky Sall et son administration, doit nous interpeler tous en tant qu’acteurs sociaux , autorités religieuses ou même simples citoyens, tout court. Macky Sall et son régime ont franchi la ligne rouge. Nous ne sommes plus dans une république démocratique avec la séparation des pouvoirs,

soutenue par une loi fondamentale en l’occurrence une constitution qui se positionne comme une bible ou le coran selon qu’on est musulman ou chrétien.

Dans un pays où les députés sont nommés par le chef de l’exécutif, dans un pays où la magistrature, le pilier fondamental de la justice est sous les ordres de l’exécutif, dans un pays où la tradition républicaine réduit son armée à une grande muette avec des soldats nourris et engraissés pour ne rien faire, sinon les dresser contre leur propre peuple, ce pays, on peut le qualifier de tout, sauf une république. Ce qui se passe au Sénégal, sous le règne de ce minable est inadmissible !

J’avais dans un post relativement récent regretté l’absence sur la scène politique d’un vrai opposant, rigoureux et fougueux. Quand Ousmane Sonko a haussé le ton et posé des actes défiant frontalement le Macky, je me suis dis l’espoir est maintenant permis. La fougue de jeunesse symbolisée par Ousmane Sonko est enfin présente dans l’arène politique, car c’est le genre d’opposant qui nous manquait depuis les temps de maître wade face à Senghor et Diouf.

Puis, en voyant ce qui se passe quotidiennement en terme d’arrestations arbitraire, de brimades corporelles et pire maintenant, ce sont des enlèvements qui aboutissent à des assassinats odieux.

Tous les proches de Sonko et les opposants radicaux au régime dictatorial sont en sursis. Personne n’est à l’abri du sabre présidentiel. Mieux, s’y ajoute une campagne de monétisation des grandes gueules des réseaux sociaux qui n’a pas encore réglé tous les problèmes du Macky . Car, si certains ont un prix, et sont achètes enrôlés et muselés dans le Macky où ils sont accueillis froidement et même ignorés, d’autres, par contre, les vrais patriotes sont restés dignes et n’ont jamais variés sur leur positions malgré les tentatives d’intimidations et les pressions familiales qui s’abattent sur eux. Voilà les vrais activistes, les patriotes qui ne s’intéressent qu’au bien être du Sénégal et sa population. Ceux là n’ont pas de prix et n’en n’auront jamais. Ils ne roulent ni pour l’opposition encore moins pour le pouvoir. Nous comptons appartenir à cette dernière catégorie jusqu’à la fin des temps, n’en déplaisent à nos détracteurs.

Par ailleurs et pour revenir à la posture à adopter présentement face aux dérives totalitaire d’un président ( je ne l’appelle jamais président ) car il a volé toutes les élections après celles de 2012.

De nos jours tous les ingrédients sont réunis pour encadrer le peuple et se tourner vers une révolution non pas démocratique ( les règles du jeu démocratiques étant inexistants) mais une révolution populaire pour ne pas dire, un soulèvement populaire avec tout ce que cela comporte comme désordres et désagréments. Nous avons enregistrés plusieurs martyrs sous Macky Sall et rien n’a changé. Le temps est venu d’aborder l’ultime changement qui ne se produira qu’au terme d’un soulèvement populaire. Si c’est cela l’apologie de la violence, je l’assume!

J’ai constaté que les acteurs politiques n’aiment pas parler de révolution et même de soulèvement populaire et pourtant c’est ce dont le Sénégal a besoin pour se débarrasser de ce système.

Malheureusement, l’homme qui incarnait l’anti système est de nos jours, par sa politique, son entourage et ses façons de faire, le prototype même du système qu’il voulait changer. Le système, d’une manière générale, n’est pas seulement politique, il est social, il est religieux. C’est une façon de faire et des comportements à bannir .

J’entends souvent les partisans de Sonko nous parler de « Projet » et que leur mentor est celui sur lequel ils optent pour le réaliser. Je leur concède ce droit et leur demande cependant d’être plus exigeants et plus fermes visa à visa de leur idole.

Je l’avais dis et je le redis ici, le Sénégal n’a pas besoin d’un saint pour conduire la révolution. Encore que l’homme Sonko, n’a rien d’un saint. Pire, pour remplacer Macky Sall, le patron de pastef, est comme prêt à embarquer tout ce qu’il y’a de répréhensibles dans le système qu’il nous vendait à ces débuts. Le voilà qui parle d’une grande coalition politique qu’il prépare avec ses plus grands détracteurs. Car selon lui, sa personne compte moins que, la stratégie à adopter pour détrôner Macky Sall. La fin justifiera les moyens…..

Réunir, tous les déchets politiques que compte le Sénégal et vouloir diriger la révolution, est juste un rêve politique. Mieux vaut être solitaire dans le combat que de s’entourer de frustrés qui ne cherchent qu’à se positionner pour des strapontins, une fois installé au pouvoir. C’est le cas de ses marabouts bien entourés par des talibes qui lui manifestent leur soutien et qui demain seront les premiers à demander des faveurs.

Ces marabouts constituent les vrais problèmes du pays. Ils sont toujours du côté du pouvoir. C’est la tradition. Quand je vois le leader de pastef s’agenouiller sous les pieds d’un marabout, je me demande et pourquoi ?

Quand j’ai vu le leader de pastef sous une tenue sportive de marque Nike( American brand) se promener avec un ballon aux couleurs de la France, j’étais choqué. Je me suis dis : Good ! les massages de sweet beauty ont certainement fait leurs effets contre le mal de dos dont souffrait monsieur, lequel se présente de nos jours comme une star d’une certaine jeunesse inconsciente, immature, à qui il promet un avenir radieux loin des Jakarta. Je voyais à sa place un youssou Ndour ou un Wally Seck, pour une pareille randonnée. Mais pas un homme politique de sa dimension, avec ses partisans arbitrairement emprisonnés. L’heure n’est pas aux enfantillages. Focus vers l’essentiel, c’est vous qui le dites non !

En définitive et pour ne pas m’attarder sur tout ce qu’il faut apporter comme critiques sur l’homme de la situation, j’invite les sénégalais où ils se trouvent à se mobiliser autour des acteurs qui veulent le changement et se préparer à une révolution qui emportera avec elle ce système répugnant et nocif dans lequel les véritables nobles de ce pays sont exclus pour laisser la place à des opportunistes et des traîtres qui ne roulent que pour des intérêts bassement matérialistes.

Madère fall

USA