L’élan relatif de satisfaction suscité par l’interaction rapide et apparemment bienveillante des autorités supérieures du pays, sera, semble-t-il, et malgré le communiqué officiel du parquet général sur l’homicide involontaire de l’activiste Souvi Ould Cheine, de très courte durée.
Ce qui revient à dire que l’apaisement consécutif à l’annonce des officiels de tout mettre au clair sur cette tragédie qui secoue l’opinion publique nationale et internationale, touche à sa fin, surtout après les déclarations de désaveu et d’indignation faites par des parents du défunt sur les résultats de l’autopsie annoncés ce dimanche 12 février courant.
En effet, le frère du martyr de l’injustice humaine, Souvi Ould Cheine, en l’occurrence Khattari a qualifié lesdits résultats de données fabriquées de toutes pièces, accusant les médecins chargées de l’établir de complaisance et d’avoir tué son frère quatre fois.
Avec ce nouveau rebondissement, tout sera à refaire dans une Mauritanie où la révolution des réseaux sociaux a brisé le tabou, le silence, la négligence et le laisser-aller.
Les autorités qui ont déployé le tout sécuritaire dans la moughataa de Dar naim à Nouakchott Nord, afin de parer à toute révolte populaire dans une moughataa indignée par un acte ignoble commis par des services publics censés veiller sur la sécurité et la quiétude du citoyen, doivent réviser leur copie en diligeantant une contreautopsie, être plus réalistes et plus sévères envers les fautifs, si elles tiennent réellement à bien gérer cet épineux dossier et à ne cautionner le faux et l’usage du faux.
A bon entendeur Salut !
