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Etats-Unis: 57 après le discours de Martin Luther King, une foule antiraciste à Washington

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Etats-Unis: une foule antiraciste à Washington

Au Etats-Unis, a l’endroit où Martin Luther King a prononcé son célèbre discours, une foule de manifestants antiracistes s’est réunie vendredi à Washington pour dénoncer les violences policières contre les Noirs.

Entre espoir et lassitude, une foule de manifestants antiracistes s’est retrouvée au coeur de Washington pour réclamer la fin des violences policières contre la minorité noire. Intitulée “Enlevez votre genou de nos cous”, le mot d’ordre de la manifestation faisait référence à la mort de George Floyd, un quadragénaire noir asphyxié par un policier blanc le 25 mai à Minneapolis. La marche, prévue depuis plusieurs semaines, a pris une dimension supplémentaire avec l’affaire Jakob Blake, un Afro-américain blessé de 7 balles dans le dos par un policier blanc.

57 ans jour pour jour, aux Etats-Unis, après l’emblématique discours du leader de la lutte pour les droits civiques Martin Luther King, “I have a dream”, à l’endroit même où il avait pris la parole, des dizaines de milliers de personnes ont marché pour exiger de profondes réformes. Sa petite fille Yolanda King, 12 ans, a pris le micro pour réclamer “l’égalité réelle”.

Des enjeux “aussi importants aujourd’hui qu’en 1963”, d’après le fils de Marthin Luther King, également présent sur place. Citant les noms des dernières victimes de violences policières, il a appelé à un changement “profond, réel et permanent”. “Nos droits sont menacés”, a-t-il martelé devant la foule, avant d’appeler à aller voter en masse le 3 novembre prochain pour battre Donald Trump.

Al Sharpton, une autre figure forte du mouvement des droits civiques, s’est adressé directement au président américain. Donald Trump, lors de la convention républicaine, a une nouvelle fois uniquement insisté sur les violences en marge des manifestations sans un mot sur le fond des revendications des manifestants “Black Lives Matter”. Le pasteur attend toujours que le président reconnaisse les violences policières, a-t-il affirmé.

avec afp