Des agents de la sécurité habillés en civil ont intimidé l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, de leur remettre un agenda personnel, dans lequel, il avait annoté des informations puisées des constitutions mauritanienne, française, sénégalaise et ivoirienne.
L’ex Chef de l’Etat comptait s’appuyer sur ces observations triées pour argumenter et affiner sa propre défense parallèlement assurée par un collectif de défense, qui a fait preuve depuis deux ans d’une grande combativité et d’une profonde maitrise et connaissance des rouages des grandes batailles judiciaires.
Se voyant sérieusement menacé de la confiscation par la force de ses notes par les policiers déguisés précité, l’ancien président a fini par arracher les pages contenant les observations enregistrées avant de les jeter dans les toilettes.
Cette agression faite à Ould Abdel Aziz a été d’ailleurs dénoncée ce mardi 7 février courant par son avocat Me Jaavar Abeih.
L’agression en question a été évoquée au cours de cette journée du procès par l’avocat susmentionnée.
Toutefois le président du tribunal n’a pas accordé d’intérêt à ce ces agissements condamnables, qui viennent s’ajouter au traitement arbitraire fait à l’ex Chef d’Etat, qui ne jouit pas des mêmes privilèges accordés à ses coaccusés placés dans des superbes villas.
En effet, le juge Oumar Ould Abdallahi s’est contenté de répondre au collectif de défense, que la présente cour n’est pas concernée par les plaintes et qu’au cas où les avocats sont sincères dans leurs propos, ils n’ont qu’à s’adresser à l’autorité habilitée.
